“Le coeur a besoin d’un répit pour devenir capable de battre la chamade ;

de l’immobilité au galop effréné,

il faut des pauses pour retrouver sa respiration et laisser ainsi son coeur prendre de la vitesse.”

Natasha Illum Berg

 

La conscience est un premier pilier. Elle est constituée de la connaissance juste, de la compréhension juste et de l’observation juste.

La rentrée est amorcée

On le sait, le mois de septembre est un renouveau, l’année pédagogique débute, l’automne s’installe lentement, les cours de tout acabit sont offerts. L’agenda « obligé » reprend son cours. La légèreté de l’été s’envole et fait place à la discipline d’automne. Les formations « parascolaires » pour les enfants prennent une place importante de l’horaire, quand elles ne prennent pas toute la place : soccer, natation, piano, violon, dessin parce que pour certains ce sont plusieurs activités de front qu’ils auront à vivre. Et à cela évidemment, on ajoute les activités des parents. Le travail prend souvent une plage horaire plus qu’importante. Surtout depuis l’avènement du télétravail. On peut être contacté à toute heure du jour ou du soir. C’est comme ça!

En soi, être actif c’est génial. Le problème est qu’on a une facilité à ajouter sans rien enlever. Et après on se demande pourquoi on se sent épuisé, pourquoi on est toujours à la course. Pourquoi on est « à bout de nerfs », pourquoi notre petit sac de patience se vide si vite? Pourquoi on se surprend à crier après le conducteur qui nous a coupé, notre chéri, nos enfants? On pourrait dresser une très longue liste de situations, d’événements, d’émotions qui nous envahissent. Parce que oui, on se sent littéralement envahi par tout ce qui bouge. On en vient à détester la personne à côté de nous qui respire le même air que nous. Et ne me dites pas que vous n’avez JAMAIS vécu ça! D’accord ça se peut! Il y a toujours une exception qui confirme la règle! Mais si vous creuser un peu dans votre mémoire, j’ai bon espoir que vous trouviez un souvenir qui refera surface et qui confirmera que vous aussi, vous y avez déjà goûté.

La grande question à se poser est : « Que reste-t-il pour le CARE? Pour le véritable prendre soin de soi? »

Pensons-y bien. Si on ajoute de nouveaux objets dans un placard sans épurer, sans enlever ce qui ne convient plus, ça finit par déborder. C’est la même chose dans notre vie.

Avant de commencer quoi que ce soit de nouveau, on devrait s’accorder du temps pour épurer, nettoyer, trier, classer. On n’a pas besoin de tout garder. Idem pour nos activités. On peut choisir d’essayer quelque chose de nouveau. Et choisir d’enlever autre chose. C’est créer de l’espace pour accueillir le nouveau.

Que fait la nature?

Regardez vos plates-bandes au printemps. Il n’y a rien. Ce n’est qu’un espace vide recouvert de paillis. Un espace vacant. Un espace en régénération. Observez la nature lorsqu’elle commence à ajouter. Les perce-neiges, les crocus, les tulipes, tour à tour les plants s’étirent vers le soleil et recouvrent le sol.  Si on ne veut pas que l’espace soit envahi, on sarcle, on enlève jusqu’à l’automne où vient le temps de commencer à créer un espace vide à nouveau.

Que fait le cultivateur à l’automne? Il fait les foins, ils coupent et enlèvent ce qu’il a cultivé. Et souvent, il mettra cette portion de champs au repos pour la prochaine saison afin qu’elle se reminéralise pour être productive dans 2 ans. Il nourrit sa terre et lui crée de l’espace. Et au printemps, il sèmera sur l’un des ces espaces vides. Même chose du côté des arbres vieillissants. Ils finissent par tomber et cèdent la place aux jeunes pousses. C’est un cycle. Tout est cycle.

Sauf que dans nos vies, on a un peu oublié ça et on ne crée que peu ou pas d’espace. Ça fait partie de la gestion de temps. Et dans la gestion de temps il y a un “onglet” qui est “trier, épurer, nettoyer.” On enlève ce qui ne convient plus avant d’ajouter. Le simple fait d’enlever permet d’accéder à un autre “onglet” de la gestion du temps: le  “ne rien faire.” Remarquez combien nos enfants ne savent plus ne rien faire. Ils demandent constamment de l’atention. Et nous, adulte, on se transforment en animateurs. Où est passé la régénération? Ce moment où on se dépose, où on crée un vide. Où on part dans nos rêveries. Nos rêves aujourd’hui passent à 100 Km/hre et n’ont plus de temps pour être désirés, attendus, espérés. On les veut maintenant.

Même lors d’un échange. Combien de gens sont inconfortables avec les silences? Ils parlent, parlent et parlent encore. Pourtant le silence favorise la réflexion, permet d’absorber et agir par la suite, de ne pas être en réaction mais bien en action. C’est très différent. On se dépêche de répondre et d’avoir la « bonne » réponse. On n’écoute plus, on pense à se qu’on va dire. On est en réaction.

Plusieurs d’entre nous ont perdu la notion de s’éveiller naturellement. On a plutôt tendance à sortir du lit par le son d’un réveil matin, et aussitôt levé, la course commence. Un sprint continuel à la durée d’un marathon. Ça s’arrête pour certains à l’heure du dodo, ça c’est pour ceux qui réussissent à dormir. Parce qu’une grande quantité de gens dorment trop peu. Pourtant, on veut tous dormir, du moins la plupart des gens. C’est quand même devenu difficile pour bon nombre. Et personne ne le fait exprès. On se laisse emporter par nos habitudes, le courant de la vie. On fait maintenant partie des statistiques de consommation d’aide au sommeil, de somnifères des plus élevées.

Les troubles du sommeil sont monnaie courante. Tellement qu’on s’y est habitué. Ça fait partie de notre vie. On consomme un verre de vin, voire une bouteille, un joint, voire quelqu’uns, une petite pilule et hop! On essaie de dormir. On se réveille à 2h00, 3h00 du matin, on en prend une autre. Je vous invite à lire l’article d’Élisa Cloutier du Journal de Québec du 13 octobre 2017 à ce sujet. On y apprend qu’il y avait déjà en 2017, 41% plus de consommation de somnifères entre 2012 et 2017 qu’au cours des années précédentes.

Imaginez la progression qu’il doit y avoir statistiquement depuis l’avènement de la pandémie!

Lire l’article du journal de Québec

À titre informatif, je dépose ici un article de Noovo et moi du 21 août 2020, où on parle des effets des somnifères et des anxiolytiques sur la santé. On opte si facilement pour des options rapides. Je ne dis pas que ce n’est pas requis. Oui, certaines personnes en ont vraiment besoin et c’est parfait. Toute personne devrait suivre les recommandation de leur médecin. C’est hyper important. Mais pour que le système de santé sonne aussi l’alarme, il y a une incohérence quelque part. Prenons le temps de faire des choix plus éclairés, de vérifier nos habitudes de vie. Peut-être que de simples moidifcations à celles-ci pourraient nous être d’un grand apport pour notre santé et remettrait de l’ordre dans notre sommeil. Au véritable besoin, on consulte TOUJOURS.

Lire l’article sur Noovo et moi

Se créer une hygiène de vie saine commence par “enlever.” Faire des choix, trier, se départir. C’est se permettre de “déstresser”, de se donner du temps, de s’accorder du temps pour soi. De prendre soin.

Se laisser porter par le cours de la vie, être submergé constamment, fait qu’on génère du cortisol en quantité excessive. Le surmenage, se sentir à la course tout le temps, ça use. Et ça finit par créer du stress oxydatif. Et ça, ça s’amplifie avec nos non-choix alimentaires.  Et au final ça peut induire une quantité astronomique de maux, de malaises, de maladies. Et on continue quand même! On maintient ce rythme! Pourquoi? Parce qu’on ajoute et qu’on n’enlève rien! On garde tout. Et on évite de faire des choix. Et si on essayait?

Avez-vous déjà pensé à garder vos rebuts, vos sacs verts et les accumuler? Bien sûr que non. Déguelasse me direz-vous. Et qu’en est-il de votre vie?

Voulez-vous vraiment continuer comme ça?

Dans mon prochain article on parlera du stress oxydatif selon les propos du Dr Ray Strand.

NOTE IMPORTANTE: Tout ce qui est écrit et partagé ici est fruit de mes lectures et de mes formations et ne devrait en rien vous amener à faire des autodiagnostics et ne remplace aucunement un examen médical reconnu, un traitement, un diagnostic reçu, une prescription ou une recommandation médicale. Je ne suis pas médecin et je ne fais que partager des connaissances acquises, des lectures faites au fil des ans.

Vous ne devez apporter aucun changement à votre régime de santé ou à vos habitudes de vie avant d’avoir d’abord consulté un médecin et obtenu un examen médical, un diagnostic et une recommandation. Demandez toujours l’avis d’un médecin ou d’un fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant une condition médicale. Seuls du personnel hautement qualifié peut diagnostiquer. Soyez toujours vigilant et n’hésitez jamais à consulter une ressource qualifiée.