“La conscience est à l’âme ce que l’instinct est au corps ; qui la suit obéit à la nature et ne craint point de s’égarer.” Jean-Jacques Rousseau

 

La conscience est un premier pilier. Elle est constituée de la connaissance juste, de la compréhension juste et de l’observation juste.
Si on souhaite changer quelque chose, la première chose à faire est d’éveiller notre conscience afin de développer une connaissance juste c’est-à-dire une validation inconditionnelle de ce qui est, sans jugement. Il n’y a pas de bon, il n’y a pas de mauvais.
Il y a assurément des éléments qu’on préférerait mais bon, c’est comme c’est. Et le fait de vouloir ou pas ne changera pas à cela. Au moment où on en prend conscience, c’est déjà du passé!
Connaître quelque chose, en vrai, c’est en faire l’expérience. [On peut aussi appeler cela “Événement” (“E”)]
C’est ainsi qu’on “connaît” ce qui est. On l’expérimente en conscience. On fait mille et une chose de façon automatique.  On ne s’y arrête pas. Faire un STOP et se placer en observateur de nos processus internes nous permet de commencer à éveiller notre conscience.
En expérimentant de cette façon, on s’ouvre à une meilleure compréhension, une compréhension juste qui permet d’assumer sa pleine responsabilité sans jugement. Trop souvent on reste accroché sur l’idée, sur la pensée que l’on a appris au fil des ans en lien avec ce dont on prend conscience. Et c’est là qu’on se “tape” sur la tête, qu’on se juge ou qu’on juge les autres. Bon/Mauvais, Fin/Pas fin, Gentil/Méchant, etc.
Assumer que ce que je vis comme expérience est la conséquence, le résultat d’états d’être, de situations, de comportements, de réactions vécus. [On peut parler de “Réaction” (“R”)].
Et la majorité du temps on “réagit” selon ce qu’on a appris, pas selon notre nature profonde. Et on ressent des écarts mais on ne comprend pas ce qui se passe. Notre cerveau nous ramène vers ce qu’il connaît, vers ce dont il est confortable, ce dont il se sent en sécurité. À partir du moment où l’on assume notre pleine responsabilité, on commence à se libérer de schémas acquis parce qu’on se sent responsable de ce qui est. Nous l’avons créé. Avec nos mémoires, nos blessures, nos bagages.
Cette responsabilisation sans jugement ouvrira la porte à une observation juste qui deviendra une source de stimulation positive à agir. [Qu’on peut aussi nommer “Action” ou “Effet” (“A” ou “E”).
On commencera à envisager fournir une réponse plus adaptée, à s’éloigner du tout prêt, de notre cardex de référence. On commencera à prendre véritablement action vers ce qu’on veut.
Alors pour prendre conscience…. on observe.
Observer quoi?
Ce que l’on ressent, les tensions, les palpitations, nos pensées, nos comportements, nos réactions, les événements, etc. et idéalement prendre des notes parce que notre mémoire a la faculté d’oublier ce qui ne lui semble pas important. Et comme on est sollicité de toutes parts, notre attention se promène un peu partout et met au rancart facilement ce qui pourrait demander un effort.
J’avoue que c’est plus facile d’observer à l’extérieur de nous qu’à l’intérieur. Pourtant, c’est à l’intérieur que les réponses se trouvent.
La première question à se poser pourrait être la suivante:
Qu’est-ce qui se passe en ce moment? Qu’est-ce que je veux changer? Ou alléger? Ou bonifier? Ou aligner? Changer mon mindset? Changer quelque chose dans mon environnement? Dans mes relations? Dans mon travail? Ou dans une autre sphère de ma vie?
De temps en temps, ça fait du sens et du bien de se demander: “Quelle sphère de ma vie a besoin de mon attention actuellement?”
OU
“Quelle sphère de ma vie me prend toute mon attention actuellement?”
Est-ce:
✍️️ Mon couple (Conjoint.e)
✍️ Mes amis – ma famille (Mes relations sociales)
✍️ Ma santé – ma vitalité
✍️ Mes loisirs – et mon bien-être
✍️ Mon environnement (Mon milieu de vie)
✍️ Ma carrière – ma gestion de temps (Mon activité
professionnelle)
✍️ Mes finances
✍️ Mon développement personnel
Bonne réflexion du moment!